Je rentre de l'école très fatigué hier soir. Pas de correction, pas de planif: une soirée pour me reposer et décompresser. La partie hors-concours entre Pittsburgh et Toronto ne me divertissant pas suffisamment, je décide de laisser aller librement mon pouce sur la télécommande.
Soudain, le saut plus ou moins régulier entre les chaînes s'arrête. Je suis à la très songée et culturelle station Fox. Mon oeil vient de faire un choix: Hell's Kitchen. Cette émission, pour des raisons encore inconnues, me fascine. Il s'agit d'une télé-réalité où différents participants s'affrontent pour avoir le privilège de devenir le chef d'un restaurant. Pour y arriver, ils doivent faire de la bonne bouffe et, surtout, recevoir une multitude d'insultes du chef Gordon Ramsay (http://www.youtube.com/watch?v=-35JUeDQBh8).
Je commence donc, innocemment, à regarder, ne me doutant pas que, comble de malheur, il s'agit d'un spécial de deux heures!
Ai-je du plaisir? Pas vraiment.
Est-ce divertissant? Pas tant.
Apprenons-nous plein de secrets culinaires? Absolument pas.
L'ai-je écouté pendant deux heures? Bien sûr que oui!
À 22h, mon cerveau était mou. Je suis allé me coucher en constatant que je venais de gâcher ma soirée "libre". Je pense que les diffuseurs de la série Hell's Kitchen utilisent le même ingrédient secret que celui que l'on retrouve dans les Doritos. Celui qui te fait bouffer le sac au complet, maladivement, sans arrêter.
mercredi 23 septembre 2009
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